Les hommes, cependant, sont le sexe faible
Les hommes, cependant, sont le sexe faible – au moins en terme de résistance. La recherche canadienne vient de montrer, que l'hormone sexuelle féminine, les œstrogènes aident les femmes à mieux combattre les infections. Des informations à ce sujet sont fournies dans la lettre “Actes de l'Académie nationale des sciences”. Les médecins observent depuis longtemps, que les femmes combattent mieux les infections et se rétablissent plus rapidement. Dans leurs derniers travaux, des scientifiques de l'Université McGill à Montréal fournissent une explication à ce phénomène. La recherche a porté sur une enzyme appelée caspase-12, qui inhibe les processus inflammatoires, étant la première ligne de défense du corps contre les infections. Le gène actif de la caspase-12 est présent chez tous les mammifères connus. Cependant, au cours de l'évolution humaine, une mutation est apparue en lui, ce qui rend, que le gène ne fonctionne pas chez la plupart des gens. Seul 20 proc. les personnes d'origine africaine n'ont pas cette mutation. Ils produisent de la caspase-12 active et sont plus sujets aux infections et à la septicémie. Les souris dépourvues du gène caspase-12 sont extrêmement résistantes à l'infection. Des chercheurs canadiens ont changé les rongeurs de cette façon, qu'ils ont commencé à produire une variante non mutée de la caspase humaine. S'est avéré, que grâce à ce changement, la résistance des mâles à l'infection à Listeria monocytogenes a été significativement diminuée. Cependant, cela a eu un effet minime sur l'immunité féminine. L'analyse a montré, que c'était l'œstrogène qui inhibait la production de caspase-12 chez la femelle. Les scientifiques ont même trouvé l'endroit exact, dans lequel l'hormone se lie au gène de la caspase, bloquer son activité.
L'injection d'estradiol mâle a également inhibé la production d'enzymes et augmenté leur résistance à l'infection. Puisque les expériences ont été réalisées avec le gène humain, les scientifiques pensent, que les résultats de leurs recherches s'appliquent également aux humains. A leur avis, ça le prouve, que les femmes ont une réponse inflammatoire plus forte que les hommes en réponse aux infections, pour mieux se défendre. Ce trait du système immunitaire féminin peut avoir évolué en raison de son rôle clé dans l'accouchement et les soins. Les chercheurs comptent, que leur découverte aidera à trouver de nouvelles façons de renforcer l'immunité chez l'homme.