Chansons de Jan Kochanowski Le cœur grandit…
C'est une chanson de réflexion, dans quels sentiments, les pensées du sujet lyrique sont contenues dans la description du monde et la réflexion sur celui-ci, ils ne sont pas directement avoués.
La description est présentée dans les trois premières strophes du poème consacrée à l'ordre des changements des saisons, rythme biologique. L'hiver touche à sa fin, la glace fond, il fait plus chaud. Conformément à l'ordre éternel des choses, le printemps vient, et avec elle une nouvelle vie, énergie. Volonté de vivre, la joie est aussi partagée par les gens.
Et dans leur cas, après une période de deuil, vient le temps de l'espoir, joie.
La deuxième partie du poème a des ambitions philosophiques, il s'agit de la vie humaine, ses valeurs, fugacité. En quatre strophes couvrant ce fragment de l'œuvre, Jan Kochanowski convainc, qu'il est essentiel au bonheur humain d'observer les normes morales, avoir toute une conscience (faire le ménage). Quelqu'un tourmenté par le remords ne trouvera pas la paix, bonheur, il ne pourra pas se réconcilier avec son sort, qui est une condition d'ordre interne.
Présenter de telles croyances, Kochanowski fait référence à l'ancienne philosophie stoïcienne, proclamer la nécessité de s'abandonner au destin, maîtrise de soi (aussi face aux malheurs). La vertu seule suffirait au bonheur, aussi la morale stricte. Ce concept, à la fin de la pièce, Kochanowski complété par une pensée épicurienne: l'homme doit lutter pour le plaisir – lui donnera la sagesse, réflexion consciente, moralité. L'œuvre fait aussi l'éloge de la nature, presque directement transférée de la poésie d'Horace (un exemple serait la description du printemps).
Chaque ligne de la chanson en question a dix syllabes (décosyllabe), se distingue par des rimes féminines exactes. C'est un poème syllabique.